Généralement, la norme européenne limite la puissance des moteurs à 250 W pour les VAE. Toutefois, le couple moteur (entre 50 et 85 Nm) aura un impact bien plus déterminant sur la capacité à franchir des côtes abruptes.
Choisir VTT électrique : les critères essentiels pour bien décider
Il suffit parfois d’un coup de pédale pour qu’un simple trajet devienne une aventure. Mais avec les VTT électriques, on franchit un cap encore plus grisant : l’assistance au pédalage transforme littéralement la manière de rouler. Évidemment, avant d’opter pour un modèle précis, on se retrouve confronté à une multitude de questions. Quel moteur ? Quelle autonomie ? Quelle géométrie de cadre ? Cadre en carbone ou cadre en aluminium ? On sent bien que l’éventail est large, et que le choix n’est pas anodin.

Pour commencer, il est crucial d’évaluer la cohérence globale du vélo : un cadre robuste, un moteur fiable et un système de freinage adapté ne forment qu’un tout s’ils sont bien harmonisés. Penser à la taille du cadre, par exemple, vous permettra d’assurer un confort optimal, mais aussi une meilleure maniabilité en terrains escarpés. Il faut donc connaître ses besoins : vous attaquez des pentes montagneuses, vous êtes à la recherche de sensations fortes, vous roulez en forêt, ou vous voulez juste faire des balades tranquilles sur des sentiers pas trop techniques ?
Autre point : le terrain lui-même. Un VTT électrique destiné à des descentes techniques ne proposera pas forcément la même sensation ni la même suspension qu’un modèle conçu pour faire des longues sorties en randonnée. D’où l’idée de cibler dès le départ la pratique (occasionnelle, sportive, extrême), pour se concentrer sur les caractéristiques vraiment pertinentes.
Moteur, autonomie, suspension : comment bien évaluer chaque élément ?
Le moteur est sans doute la pièce la plus emblématique du VTT électrique. Vous retrouverez principalement des marques comme Bosch, Shimano, Yamaha, Brose ou Bafang. Chacune possède sa réputation, son ressenti au pédalage, et surtout un couple moteur (exprimé en Nm) qui varie. Si vous adorez grimper des pentes abruptes, un couple moteur puissant (plus de 70 Nm) sera utile pour soutenir votre effort. À l’inverse, un couple trop faible risque de vous laisser sur votre faim dans les côtes.
L’autonomie dépend surtout de la capacité de la batterie (Wh). On trouve couramment des batteries de 400 Wh, 500 Wh et même 750 Wh sur certains modèles récents. L’idée est de choisir un pack batterie lithium-ion adapté à la distance moyenne de vos sorties. Inutile de viser trop bas si vous prévoyez de faire régulièrement 60 km ou plus : mieux vaut anticiper pour éviter la panne en plein milieu d’un sentier.
Côté suspension, tout dépend du type de pratique. Un amortisseur arrière et une fourche avant à bon débattement (par exemple 120 mm à 160 mm) sont souvent indispensables sur un VTTAE prévu pour la montagne. En revanche, pour une utilisation plus « cross-country » sur terrain roulant, un débattement moindre peut suffire. L’important est de vérifier la qualité de la fourche (à air ou à ressort), son comportement en compression et la facilité de réglage (rebond, précontrainte, etc.).
Quel type de VTT électrique selon son usage : randonnée, cross-country, enduro ?
- Randonnée/VTT loisir : On privilégie souvent un modèle polyvalent, avec un moteur central et une autonomie correcte, pour enchaîner les kilomètres en modulant les modes d’assistance (éco, normal, turbo) selon la fatigue et le dénivelé.
- Cross-country (XC) : Ici, le poids compte énormément. On cherche une bonne rigidité pour grimper efficacement, et on fait attention au ratio puissance/poids pour maintenir un bon rendement. Les roues de 29" sont généralement très appréciées pour leur capacité à franchir les obstacles.
- Enduro : Cette pratique se concentre sur la descente, la maniabilité et la solidité du vélo. On veut un débattement plus important, un cadre robuste (souvent en aluminium ou carbone), des freins très puissants (freins à disque hydrauliques), et un moteur suffisamment coupleux pour remonter plus vite au sommet.
Quel budget prévoir pour un VTT électrique ?
À chaque usage sa gamme de prix
Entrée de gamme (jusqu’à 2 000 €)
C’est souvent là qu’on trouve des configurations correctes pour s’initier. Les moteurs sont parfois moins puissants ou moins réputés (moteurs-roue ou moteurs centraux de qualité moyenne). La batterie ne dépasse pas toujours les 400 Wh et la qualité de la suspension peut être modeste. Malgré ça, on peut dénicher de très bonnes surprises si on compare bien. Pour un aperçu, voici les meilleurs VTT électriques moins de 2000 euros :
Milieu de gamme (environ 2 000 à 3 500 €)
Dans cette fourchette, on peut déjà accéder à des moteurs plus réputés comme Bosch Performance Line ou Shimano Steps, des batteries de 500 Wh, et des cadres bien finis. L’équipement est de meilleure facture : freins hydrauliques, transmission un peu plus haut de gamme, etc. Idéal pour un usage régulier et un certain niveau d’exigence. Vous avez toutes les bonnes raisons de miser sur cette gamme si vous comptez sortir très régulièrement.
Haut de gamme (3 500 € et plus)
Sur ces VTT électriques, on bascule dans une autre dimension, c'est ce qui se fait de mieux en termes de performances. On parle de cadre carbone, de moteurs ultra-performants type Bosch Performance CX ou Shimano EP8, de batteries pouvant atteindre 750 Wh et de composants premium (fourches Fox ou RockShox haut de gamme, freins 4 pistons, dérailleurs Shimano XT ou SRAM GX, tige de selle télescopique FOX RACING SHOX, etc.). Le rêve pour l’amoureux du beau matériel, qui veut du répondant en montée comme en descente.
Pour réduire la facture, gardez un œil sur les périodes de soldes, les fins de série, ou les offres reconditionnées (😉). Les sites spécialisés proposent parfois des remises intéressantes, surtout quand un nouveau millésime de VTT va sortir.
Comment choisir précisément la bonne taille de cadre ?
D’abord, il faut prendre en compte votre morphologie (longueur d’entrejambe, taille) et vous reporter aux recommandations de la marque (souvent présentées sous forme de tableaux). Sur un VTT électrique, la hauteur d’entrejambe doit permettre de rester à l’aise lorsque vous posez un pied à terre, tout en assurant une posture optimale lors du pédalage. Si vous êtes entre deux tailles, un cadre plus petit favorisera la maniabilité et le côté « joueur » du vélo, tandis qu’une taille plus grande pourra améliorer la stabilité, surtout en descente. L’idéal est de tester si possible deux tailles différentes pour ressentir laquelle vous procure le meilleur confort et la meilleure maîtrise en terrain accidenté.
VTT électrique neuf ou d’occasion : avantages et inconvénients
Le neuf apporte la garantie constructeur, la satisfaction de rouler sur un vélo sorti de la boîte et l’assurance que les pièces n’ont jamais été malmenées. Les marques comme Moustache Bikes, Specialized ou Trek mettent souvent en place des garanties prolongées sur le cadre, voire sur la batterie.
L’occasion, quant à elle, fait baisser le prix et peut permettre de trouver une bonne affaire, mais elle demande davantage de vigilance. L’état de la batterie est souvent le point le plus critique : si la batterie est déjà bien entamée, vous risquez une autonomie limitée. Le moteur doit aussi être en bon état, sans bruits suspects ni jeu anormal. N’hésitez pas à demander un essai, à vérifier la facture d’achat initiale et à poser des questions sur l’historique du vélo (entretien, réparations, éventuels chocs).
Il existe un compromis : le reconditionné. Des professionnels contrôlent chaque composant (moteur, batterie, transmission), remplacent au besoin, et vous proposent un vélo accompagné d’une garantie. C’est un moyen de rouler sur un modèle de marque à un prix plus raisonnable, avec un peu plus de sûreté qu’un achat d’occasion classique. Chez Upway par exemple, les vélos sont minutieusement contrôlés (20 points de contrôle) avant d’être remis à la vente
Les composants clés d’un VTT électrique et leur impact sur la performance
Pour choisir un VTTAE, il est fondamental de s’intéresser aux moindres détails techniques. On ne parle pas seulement d’un « vélo avec un moteur » mais d’une machine complexe qui doit supporter des contraintes élevées (couple, vibrations, chocs) tout en restant agréable à piloter.
Batterie : autonomie, durée de vie et entretien
La batterie constitue la source d’énergie de votre assistance électrique. Généralement en lithium-ion, elle possède une capacité (Wh) qui détermine en grande partie son autonomie. Une batterie de 500 Wh peut vous permettre de parcourir entre 50 et 100 km selon le mode d’assistance, le dénivelé et votre style de pédalage.
Pour la durée de vie, on tourne souvent autour de 500 à 1 000 cycles de charge complets. Avec une utilisation régulière, cela représente plusieurs années. L’entretien reste simple : éviter de la stocker totalement déchargée, privilégier un local sec et tempéré, et ne pas l’exposer à des températures extrêmes.
Si votre batterie montre des signes de faiblesse (autonomie qui chute drastiquement, recharge qui dure plus longtemps que d’habitude), renseignez-vous sur un éventuel remplacement. Certaines marques proposent des batteries compatibles sur plusieurs générations de moteurs, ce qui peut faciliter la transition.
Transmission et assistance : mono plateau, dérailleur, modes d’assistance
La transmission influe sur la fluidité de vos changements de vitesses. Les VTT électriques récents optent souvent pour un mono plateau (une seule couronne à l’avant) associé à une cassette 10, 11, voire 12 vitesses. Ce système simplifie la manipulation des vitesses et allège le vélo.
Les modes d’assistance (éco, tour, sport, turbo, etc.) vous permettent d’ajuster le soutien du moteur. En mode éco, vous économisez de l’énergie et profitez d’une bonne autonomie, tandis que le mode turbo vous propulse avec vigueur sur les sections raides (mais use plus vite la batterie).
Côté dérailleur, les Shimano gamme Deore, SLX ou encore les SRAM NX, GX, se montrent fiables pour la plupart des pratiques. Plus vous montez en gamme, plus vous gagnez en précision, en légèreté et en durabilité.

Suspension : semi-rigide ou tout suspendu ?
Le choix entre un cadre semi-rigide et un cadre tout suspendu est majeur. Un semi-rigide ne possède pas d’amortisseur arrière. Cela se traduit par un vélo plus léger, plus facile à entretenir et généralement moins cher. Il est très apprécié en cross-country. Pour en savoir plus, jetez un œil à notre collection de VTT semi-rigide.
Un vélo tout suspendu, lui, embarque une suspension arrière et une fourche plus travaillée. Résultat : plus de confort, une meilleure adhérence sur les terrains accidentés et un réel avantage en descente ou en enduro. Par contre, le budget grimpe et l’entretien peut être un peu plus complexe. Pour ce type de pratique, vous pouvez consulter notre collection de VTT tout suspendu.
Freinage : disques mécaniques ou disques hydrauliques ?
Qui dit VTT électrique dit vitesse potentiellement plus élevée. Les freins sont donc un élément de sécurité essentiel. Deux grandes options :
- Freins à disque mécaniques : actionnés par câble, moins coûteux, mais nécessitent plus d’effort au levier et peuvent perdre en efficacité lors des longues descentes.
- Freins à disque hydrauliques : remplis de fluide, ils procurent une puissance de freinage supérieure et une modulation plus précise. Ils sont quasi incontournables sur un VTT électrique de milieu/haut de gamme, surtout si vous faites de la montagne ou des sorties sportives.
Vérifiez aussi la taille des disques : 180 mm voire 200 mm à l’avant peut être intéressant pour dissiper la chaleur et garantir un freinage optimal.
Taille des roues et types de pneus : quelle influence sur la conduite ?
Le choix des roues joue un rôle clé dans la maniabilité et la stabilité de votre VTT électrique :
27,5" : Offre une meilleure maniabilité, idéale pour enchaîner les virages serrés et naviguer sur des terrains techniques.
29" : Reconnue pour sa capacité de franchissement et sa stabilité à haute vitesse, parfaite pour le cross-country ou les longues randonnées.
Montage mullet (29" à l’avant / 27,5" à l’arrière) : Ce compromis séduit de plus en plus les pratiquants d’enduro et de descente. Une taille de roue avant de 29" garantit une meilleure absorption des obstacles et plus de stabilité, tandis que la roue arrière de 27,5" améliore la maniabilité et rend le vélo plus joueur, notamment dans les virages serrés et les relances.
La largeur des pneus joue également un rôle essentiel. Des pneus plus larges (2,6", 2,8" ou même 3,0") offrent plus d’adhérence et de confort, surtout en terrain accidenté. Enfin, le système tubeless séduit de plus en plus de vététistes, car il réduit le risque de crevaison et permet de rouler à des pressions plus basses pour une meilleure traction.
Où acheter un VTT électrique et à quoi faire attention ?
L’achat d’un VTT électrique peut se faire en magasin spécialisé, sur un site marchand ou via une plateforme d’occasion. Chaque canal a ses atouts et ses limites :
- Magasin spécialisé :
Avantages : conseils personnalisés, possibilité de tester le vélo, service après-vente réactif.
Inconvénients : parfois moins de choix qu’en ligne, prix parfois plus élevés. - Sites en ligne :
Avantages : large catalogue, promotions régulières, livraison à domicile.
Inconvénients : pas d’essai avant l’achat, retours parfois compliqués, SAV à distance. - Plateformes d’occasion :
Avantages : prix attractifs, choix varié (anciens modèles, collections rares, etc.).
Inconvénients : nécessité de bien vérifier l’état du vélo, plus de précautions à prendre pour éviter les arnaques (facture, historique, entretien). - Vélos reconditionnés :
Avantages : Un bon compromis entre le neuf et l’occasion. Reconditionnés par des professionnels, ces vélos sont contrôlés et remis en état pour garantir un fonctionnement optimal. Ils sont généralement proposés avec une garantie, ce qui offre plus de sérénité qu’un achat d’occasion classique. C’est une option idéale pour profiter d’un modèle de marque à prix réduit tout en ayant l’assurance d’un vélo fiable et prêt à rouler. D’ailleurs, pour ceux qui cherchent un VTT électrique reconditionné avec une garantie et un contrôle qualité rigoureux, on connaît une plateforme qui mérite le détour. 😉
Inconvénients : Un coût légèrement plus élevé que l’occasion classique, mais justifié par la garantie et les contrôles techniques réalisés avant la vente.
Avant d’acheter, faites une petite checklist :
- Essai sur route ou sentier (chez Upway vous avez 14 pour essayer et changer d’avis si le vélo ne vous convient pas).
- Contrôle de la batterie (durée d’autonomie, cycles de charge, date de fabrication).
- Vérification des pièces d’usure (pneus, freins, chaîne, cassette).
- Vérification du cadre (fissures, impacts).
- Confirmation du bon fonctionnement du moteur et de l’écran de contrôle (modes d’assistance opérationnels ?).
FAQ - Choisir un vélo électrique
Quelle puissance pour un bon VTT électrique ?
Quelle est la marque de VTT la plus fiable ?
Il n’existe pas de réponse unique : Specialized, Giant, Moustache Bikes, Haibike, Trek, Cube, Lapierre, Cannondale ou encore Scott ont toutes leurs fans. Chacune propose plusieurs gammes, et la fiabilité dépend aussi de l’entretien. Si vous voulez aller plus loin, consultez notre top des meilleures marques de VTT électriques du moment.
Quels sont les critères pour choisir un vélo électrique ?
Moteur (couple, position), batterie (capacité Wh, autonomie), cadre (taille, matériau), transmission (mono plateau, nombre de vitesses), suspension (rigide, semi-rigide, tout suspendu), freins (mécaniques ou hydrauliques), budget… et style de pilotage !