La vitesse moyenne en vélo : comment aller plus vite ?

Par définition, la vitesse moyenne se calcule en divisant la distance parcourue par le temps écoulé. Mais en pratique, elle peut varier considérablement. Que vous cherchiez à maximiser vos performances ou simplement profiter de vos trajets à vélo, plusieurs facteurs influencent votre rythme : le type de vélo, votre niveau d’expérience, la distance parcourue, votre condition physique et même les conditions météorologiques.

Table des matières

Introduction

Principales conclusions

Quelle est la vitesse moyenne en vélo de chaque type de cycliste?

- La vitesse moyenne en vélo des cyclistes amateurs

- La vitesse moyenne en vélo des cyclistes professionnels

Quelle sera votre vitesse moyenne selon votre type de vélo?

- Sur un vélo de route

- Sur un VTT ou un VTC

- Sur un vélo électrique

Quels facteurs influencent votre vitesse moyenne en vélo?

- Les conditions climatiques

- L'équipement du cycliste

- La condition physique du cycliste

- La distance parcourue

Comment augmenter votre vitesse moyenne en vélo?

Conclusion

FAQ

• En ville : le cycliste et sa condition physique ont beaucoup moins d’importance que l’environnement. Les déplacements à vélo en zone urbaine tiennent du moyen de transport. Ils dépendent fortement du trafic, bien que la forte présence de pistes cyclables puisse fluidifier l’expérience. Le temps passé au feu rouge, aux intersections, ou le fait que vous soyez bloqué parfois dans les bouchons, sont autant d'éléments qui vont faire varier la vitesse moyenne, bien plus que la performance à vélo pure. À Paris et Lyon par exemple, elle reste est de 13 km/h selon une étude Geovélo, et dépasse 15 km/h dans d’autres villes. Ce chiffre peut augmenter ponctuellement jusqu’à 20 km/h sur un trajet fluide.
  

• En balade à vélo : hors de la ville, la performance en vélo n’est pas la priorité. Ainsi, il n’est plus question de temps de parcours, mais plutôt de type de sortie. Seul, la vitesse moyenne dépendra du type de cycliste et le type de vélo. En général elle est entre 15 et 20 km/h, mais peu baisser sensiblement en cas de présence de cyclistes de niveaux différents. Pour les cyclistes débutants en balades à vélo de route, la vitesse moyenne est généralement de 20-25 km/h, contre 25 à 30 km/h pour les cyclistes expérimentés.

Deux cas sont à distinguer pour les cyclistes professionnels sur vélo de route. Seul, un cycliste peut atteindre une moyenne entre 40 et 45 km/h. Lors d'un contre-la-montre individuel établi par Rohan Dennis lors du Tour de France 2015, un record de vitesse de 55,446 km/h a même été réalisé. Cette vitesse est plus élevée lorsque l’on évolue en groupe ou en compétition.

Les meilleurs en profitent, car l’aérodynamique cycliste prime. La résistance à l’air est moindre en milieu de peloton car l’on est protégé des coureurs devant soi. Pour preuve, le record du 4 000 mètres sur piste en individuel est de 55,5 km/h contre 60 km/h pour l’épreuve par équipes.

Il paraît évident qu’il faut distinguer le type de vélo utilisé. Que l’on soit en quête de performances ou en déplacement à vélo du quotidien, la vitesse moyenne et les facteurs influant sont très différents.

Sur un terrain principalement plat, un cycliste roule à la vitesse moyenne de 24 km/h selon Strava. Toutefois la fourchette évolue de 15 à 40 km/h entre un cycliste débutant et expérimenté, ainsi qu'avec la condition physique et le poids des vélos de route. Ces chiffres sont ceux des conditions idéales. Le vent, la pluie ou la température ont en effet un impact. Dans le cas d’un terrain vallonné, la moyenne est inférieure. Dès une pente de 5%, la vitesse à vélo de route diminue entre 15 et 30 km/h, et une pente de 10% abaissera encore entre 10 et 20 km/h.

À VTT, les larges roues et le poids supérieur dégradent considérablement la vitesse moyenne par rapport à un vélo de route, entre 15 et 20 km/h. Or l’intérêt de ce type de vélo est le tout-terrain, où une montée soutenue induit une vitesse de 10 km/h environ, tandis que l’on peut dépasser facilement 50 km/h en descente.

À VTC, la vitesse moyenne est peu différente de la ville, autour de 15 km/h. En effet, si l’on n’est plus freiné par la circulation et l’infrastructure, le terrain polyvalent entre bitume et sentiers réduit le rythme régulier. Hors d’une route classique ou voie verte, il faut aussi une meilleure condition physique pour affronter les terrains escarpés.

Un vélo à assistance électrique se conduit de manière très différente d’un vélo classique dit musculaire ou mécanique. Les accélérations sont plus fortes grâce au moteur électrique, mais à l’opposé, la limite est de 25 km/h selon la législation de vitesse sur le vélo électrique. Ainsi la vitesse moyenne est généralement plus élevée qu’un vélo de ville mécanique, souvent autour de 20 km/h, arrêts compris. Même constat pour des vélos électriques de type VTC, où l’on roulera la plupart du temps à 25 km/h.

La vitesse est plus variable pour un VTTAE ou les vélos de route électriques, puisque l’on grimpe plus facilement à 25 km/h, mais le poids supérieur abaisse la vitesse moyenne. Enfin, citons l'exemple plus rare du vélo électrique speedbike, capable d'atteindre 45 km/h à la seule force du moteur, dont la vitesse globale est donc plus élevée.

Route

VTT

VTC/gravel

Vélo électrique

18 à 23 km/h

10 à 15 km/h

15 à 18 km/h

18 à 25 km/h

40 km/h

20 km/h

25 km/h

25 km/h

Cela parait logique, mais l’environnement c’est aussi le ciel et l’air autour de vous. La performance en vélo est finement liée à la météo, surtout chez les cyclistes professionnels sur vélo de route. La pluie est le facteur n°1, mais il n’affectera que peu la vitesse moyenne à vélo électrique ou en ville. En VTT ou VTC, le terrain détrempé voire boueux va considérablement vous ralentir car à la moindre adhérence, vous roulerez plus prudemment. Le vent a également un fort impact sur le rythme, surtout s’il est frontal, tandis qu’il déstabilise sur le côté.

La vitesse globale dépend aussi fortement de la température. Entre 15 et 25°C, pas de souci, mais en dehors, le temps de parcours augmente. Par temps froid, on dépense davantage et l’on met plus de temps à atteindre son rythme habituel en vélo de route. Lors de fortes chaleurs, le corps surchauffe beaucoup plus rapidement, modifiant la technique de pédalage et la cadence.

Le cyclisme urbain aussi est impacté de la même manière, tout comme le VTC et le VTT. Le vélo électrique ou VAE a tendance à compenser la condition physique dans ces conditions.

Premièrement, le poids joue beaucoup sur les performances à vélo. D’abord le poids du cycliste est à prendre en considération, tout comme le poids du vélo. Un vélo en fibre de carbone est plus léger qu’un vélo en aluminium ou en acier, pouvant approcher 6 kg.

L’aérodynamique du vélo peut jouer dans une moindre mesure, car c’est l’équipement du cycliste qui va jouer. Afin d’augmenter la vitesse moyenne, préférez un gilet, une veste ou un cuissard au plus près du corps, tandis que le casque doit être profilé.

À ne pas oublier, un gonflage adéquat de vos pneus optimise votre rythme. Sous-gonflés, la surface au sol augmente et donc baisse l’efficience ! Il en va de même dans le choix de vos pneus : plus étroits et lisses ils sont, plus performants ils seront.

Sans exercice régulier, il ne faut pas compter améliorer votre vitesse moyenne à vélo. Le cycliste doit posséder une bonne condition physique, afin de procurer une meilleure puissance et surtout un rythme régulier. Un cycliste amateur doit se préparer au moins 4 à 5 heures par semaine pour l'endurance et pourquoi pas améliorer sa vitesse moyenne à vélo. Un cycliste professionnel peut même dépasser 20 heures hebdomadaires de préparation et adopter un régime alimentaire adapté.

Tout comme entre un 100 mètres et un marathon, le rythme est différent à vélo selon la distance parcourue. La vitesse moyenne diminue généralement avec les longues distances, surtout si l’on ne possède pas la condition physique. Un cycliste amateur va rarement dépasser les 100 km, quand un professionnel peut atteindre 150, voire 200 kilomètres à la même vitesse moyenne de 40-45 km/h sur plat. Évidemment, avec des dénivelés, la distance est inférieure, nécessitant un effort conséquent, proportionnel au pourcentage et nombre des pentes.

Nous avons vu les facteurs influençant la vitesse moyenne à vélo. Pour l’améliorer, voici nos conseils :

• La chasse au poids : privilégiez les vélos en fibre de carbone, le moins équipé possible, et pensez également au poids du cycliste devant suivre un régime adapté.
• La forme physique : un entraînement adapté au niveau, régulier pour conserver le rythme sur les longues distances pendant plusieurs heures de vélo, et augmenter la cadence proportionnellement avec la distance moyenne.
• L’aérodynamique : un équipement et un vélo profilé, ainsi qu’une position parfaite la plus avancée pour réduit la résistance au vent.
• Rouler en groupe : si vous avez un club, une association ou des amis, la vitesse moyenne augmente.
• Un vélo bien réglé : le cycliste doit posséder un vélo à sa taille, et régler la bonne vitesse en fonction de sa cadence.
• Entretenir son vélo : des pneus bien gonflés, une transmission propre et lubrifiée améliorent le rendement.

La vitesse moyenne à vélo varie selon le type de vélo, le niveau du cycliste et les conditions de trajet. En comprenant ces facteurs et en adaptant votre matériel et votre pratique, vous pouvez optimiser vos sorties et profiter pleinement de chaque parcours, que ce soit pour le loisir ou la performance.